Longue et difficile à diagnostiquer, souvent identifiée par hasard et encore trop peu connue, l’endométriose touche pourtant 1 femme sur 10. Elle est la première cause d’infertilité en France.
Maladie complexe et souvent plurielle, elle impacte sérieusement le quotidien des femmes touchées, sans qu’aucun traitement spécifique ne soit trouvé pour l’heure.
C’est justement pour faire avancer la recherche, pour mieux comprendre cette maladie et pour mieux accompagner les femmes en souffrant que le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a lancé vendredi dernier les travaux d’élaboration de la stratégie nationale contre l’endométriose.
Ces travaux, menés par l’eurodéputée et docteure en gynécologie Chrysoula Zacharopoulou, reposeront sur des axes majeurs et indispensables pour lutter contre l’endométriose.
Amélioration de la détection de la maladie, du parcours de soins des patientes, de leur prise en charge et renforcement de la recherche médicale et de la communication pour mieux faire connaître et reconnaître l’endométriose, la stratégie nationale contre l’endométriose sera présentée en détail fin avril.
Cette stratégie ne saurait se faire et être menée à bien sans la collaboration étroite de l’ensemble des partenaires, associations de patientes, professionnels de santé et chercheurs.
Combattre l’endométriose : une stratégie nationale.