8 milliards d’euros par an pour les salaires des soignants, 6 milliards d’euros d’investissement et 13 milliards d’euros de reprise de dette pour nos hôpitaux : contrairement à ce que certains affirment, ce n’est pas ce que j’appelle de l’austérité ou du déclassement.

Oui, il y a des fermetures de lit mais soyons honnêtes : elle font suite à des évolutions de pratiques. Une opération de l’appendicite il y a 10 ans, c’était une semaine d’hospitalisation. Une opération de l’appendicite aujourd’hui, c’est beaucoup moins. Là où c’est nécessaire, nous ouvrons 4 000 lits sur le territoire.

Non, nous ne rendons pas le passage aux Urgences payant : il l’est déjà ! Oui, le reste à charge aux Urgences existe déjà et, aujourd’hui comme demain, il est et sera remboursé par les mutuelles. Avec le Forfait Patient Urgences (FPU) nous le simplifions en le rendant plus lisible pour les patients.

Salarier des médecins ? Ça existe déjà ! Les centres de santé salarient déjà des médecins partout sur le territoire. Financer les études des jeunes médecins contre un contrat d’engagement de service public dans les zones désertifiées ? Ça aussi, ça existe déjà ! Et nous l’avons élargi dans la loi Santé votée en 2019.

Retrouvez mon intervention en commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale