La mission principale d’un parlementaire est de débattre, en commission comme en hémicycle, de textes de loi fondamentaux pour le quotidien des Français et l’avenir de notre société.
Or, depuis le 17 février dernier, cette mission était devenue impossible du fait de l’obstruction parlementaire de deux groupes de l’opposition.
Le Premier ministre a ainsi dû engager la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi relatif au système universel de retraite pour que cette situation inédite cesse et que les débats puissent reprendre sur le projet de loi organique (PJLO).
C’est chose faite avec l’adoption à l’Assemblée nationale du PJLO jeudi dernier qui vient garantir deux fondamentaux de la réforme des retraites :
Ce nouveau système de retraite, nous l’avons souhaité universel. Il s’appliquera à tous, sans exception : notre groupe a porté un amendement en commission spéciale des Retraites afin que les parlementaires nouvellement élus puissent être exemplaires et entrer dans le système universel dès 2022.
Faire en sorte qu’un euro cotisé soit le même pour tous, que la dangerosité et/ou la pénibilité de certaines professions soient reconnues, que les travailleurs handicapés puissent avoir des droits à la retraite spécifiques, que les femmes ne soient pas pénalisées par leur rôle de mère et que ceux ayant travaillé toute leur vie puissent bénéficier d’une retraite décente de 1 000 euros minimum, pour vivre et non pas juste survivre : c’est le but de cette réforme des retraites que nous portons.