Après trois bombardements les 15 juin, 14 et 28 août 1944 qui font 212 morts – femmes, hommes, enfants – Angoulême revit enfin le 31 août 1944. Angoulême est libérée.
Aujourd’hui, 75 ans après cette Libération, nous nous souvenons. Au monument des déportés à la Gare, à la plaque individuelle de la Poste de la place du Champ de Mars, à celle du commissariat de police et au monument aux morts de la Bussatte, nous avons fleuri et honoré la mémoire des cheminots, postiers, policiers, femmes et hommes de la ville et d’ailleurs qui ont donné jusqu’à leur vie pour que vive Angoulême. Le respect que nous leur devons est immense et la reconnaissance éternelle.
Être présent en ce jour si particulier était un devoir pour moi ; un devoir de mémoire pour ne jamais oublier ces années noires de notre Histoire, pour que de telles atrocités ne se reproduisent plus. Un devoir de mémoire qui nous oblige à nous rappeler qu’ils ont connu la guerre pour que nous puissions aujourd’hui vivre en paix, dans une France libre et une Europe réconciliée.