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6 novembre 2017
Cérémonies du 11 novembre
11 novembre 2017J’ai eu le plaisir d’accueillir Marlène SCHIAPPA, Secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, pour le Tour de France de l’égalité à Angoulême. L’occasion de lui présenter le travail remarquable mené à Angoulême sur la prise en charge des victimes de violences conjugales.
Accueil républicain de la Secrétaire d’Etat à la descente du TGV avec le Préfet de la Charente et le maire d’Angoulême. Au-delà de la ministre, c’est aussi l’amie avec qui j’ai porté le projet présidentiel pendant des mois que j’ai eu le plaisir d’accueillir en Charente.
Moment fort de cette étape en Charente : la visite du CHRS d’Angoulême et la rencontre entre Marlène SCHIAPPA et les femme accueillies par cette structure. Loin des caméras, en tête à tête avec la Secrétaire d’Etat, ces femmes ont pu raconter leur parcours de vie, leur calvaire et la difficile sortie du cycle de la violence physique et psychologique.
En parallèle, j’ai pu échanger avec celles et ceux qui oeuvrent au quotidien pour lutter contre ces violences. Déjà très impliqué sur cette question à laquelle j’étais confronté tous les jours en tant qu’urgentiste, (voir mon intervention à l’Assemblée) je souhaite suivre de près les travaux menés sur ce qui est devenu la grande cause nationale du quinquennat.
Je tiens à saluer le député Thomas MESNIER qui mène un travail acharné à l’Assemblée Nationale pour l’égalité entre les femmes et les hommes. C’est un combat législatif, culturel, éducatif et systémique.
Discours de Marlène SCHIAPPA, Forum contre les violences faites aux femmes, Angoulême, 10 novembre 2017
La Secrétaire d’Etat a présenté à l’espace Franquin, où se tenait le Forum contre les violences faites aux femmes organisé par l’UDAF, les pistes de travail pour l’élaboration du projet de loi contre les violences sexuelles. Elle a développé trois points :
- l’allongement du délai de prescription pour le crime de viol de 20 à 30 ans
- la création d’une infraction pour harcèlement de rue
- la fixaion d’un âge minimum pour le consentement sexuel
J’ai souhaité qu’une table ronde soit organisée en Préfecture afin que les acteurs de la prise en charge des victimes de violences conjugales puissent présenter à la Secrétaire d’Etat les bonnes pratiques mises en place à Angoulême.
Police, gendarmerie, professionnels de santé, associations, justice et services sociaux accomplissent un travail de partenariat remarquable que Marlène SCHIAPPA a amplement salué. Elle a été convaincue par ce travail de maillage efficace permettant un réel accompagnement des victimes. Il est un exemple et pourrait faire l’objet de transpositions dans d’autres départements que la Charente.
