Nous examinons ce jeudi 8 avril en séance publique à l’Assemblée nationale la proposition de loi « donnant et garantissant le droit à une fin de vie libre et choisie » portée par Olivier Falorni.
La loi Claeys-Leonetti, votée en 2016, a permis de trouver un équilibre remarquable sur le sujet. Malheureusement, elle est encore trop peu ou mal connue, tant par les professionnels que par les Français. Pourtant, elle ouvre à chacun, le moment venu, le droit de choisir sa fin de vie, le droit d’être accompagné avec dignité.
Avant de voter une nouvelle loi, l’urgence est de donner à celle-ci le temps et les moyens d’être appliquée.
« L’euthanasie, ce n’est pas aller plus loin. C’est aller ailleurs. Ethiquement, culturellement ». C’est ce que j’exprimais dans ma tribune parue dans Charente Libre.
« Sur le fond, le droit de choisir sa mort existe déjà. C’est la loi Claeys-Leonetti. Sur la forme, l’inscrire au sein d’une niche parlementaire, en pleine crise sanitaire, pose question. Le débat #FinDeVie doit pouvoir se tenir, de façon apaisée et sereine. »