En moyenne, par classe, du CP au CM2, ce sont 3,4 élèves qui arrivent chaque jour à l’école le ventre vide.
Quand nous savons qu’une malnutrition entraîne une baisse de l’attention et joue donc sur la réussite scolaire en plus de jouer sur la santé de l’élève, permettre à chacun de bénéficier d’un petit déjeuner est primordial. C’est une affaire d’égalité des chances.
C’est dans ce sens que le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, Jean-Michel Blanquer, a annoncé l’élargissement du dispositif « petits déjeuners gratuits » afin que chaque écolier, partout sur le territoire, puisse bénéficier de petits déjeuners équilibrés et de qualité.
Mis en place dès mars 2019 initialement dans les écoles en réseaux d’éducation prioritaire (REP et REP+), les petits déjeuners gratuits ont déjà bénéficié à 153 000 élèves pour l’année 2019/2020. Mais nous pouvons aller encore plus loin : pour la rentrée 2021, nous triplons le budget dédié.
Ce sont désormais 40 millions d’euros consacrés aux Petits déjeuners gratuits, contre 12 millions initialement.
Soutenir les familles fragiles et fragilisées par la crise, réduire les inégalités alimentaires et favoriser les apprentissages, cette mesure est une mesure de bon sens du quotidien.