Ce 22 mars, je participais en visioconférence à une réunion régionale sur le devenir de la ligne Angoulême – Limoges, en présence des élus locaux, de mes collègues parlementaires de la Charente, des représentants de l’État en premier lieu desquels Madame la Préfète, et des représentants de la SNCF.
Depuis le début de mon mandat, le devenir de la ligne Angoulême – Limoges est au cœur des dossiers que je suis avec une particulière attention et une implication constante, à travers de nombreux courriers aux ministres concernés, des Questions écrites ou encore des Questions orales sans débat posées au Gouvernement.
Du fait de l’état de son infrastructure, la circulation sur la ligne avait été peu à peu ralentie avant d’être totalement arrêtée. Or, ce sont 80 000 voyageurs par an qui l’empruntaient et 11 gares en Nouvelle-Aquitaine qu’elle desservait.
Sa régénération a un coût mais elle est essentielle : elle est décisive sur de nombreux enjeux pour notre territoire, à commencer par le renforcement du nœud ferroviaire d’Angoulême et le désenclavement de Limoges.
Ce sont ainsi 2 millions d’euros d’études préliminaires qui sont lancées pour permettre de rendre aux voyageurs ainsi qu’au fret cet axe essentiel pour l’étoile ferroviaire d’Angoulême, alors même que depuis 2016, le TER connait une hausse de 10 % de sa fréquentation partout dans la région.
L’État et les territoires sont ainsi unis pour parler concrètement de la régénération de la ligne Angoulême – Limoges.