Après avoir reçu les acteurs du monde éducatif et réuni le comité de suivi de la réforme du lycée général et technologique, le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, a annoncé, ce jeudi 5 novembre, plusieurs mesures à titre exceptionnel afin d’adapter les modalités d’organisation de l’examen du baccalauréat général et technologique au contexte sanitaire actuel.
L’année scolaire 2019-2020 a été singulière pour les élèves, collégiens comme lycéens et étudiants, du fait de l’épidémie qui a frappé notre pays de plein fouet.
Malgré la grande réactivité et l’investissement des professeurs, sans qui beaucoup aurait décroché, les conditions d’apprentissage ont nécessairement été bousculées du fait du confinement.
Si le confinement a eu des conséquences non négligeables sur les apprentissages des élèves en eux-mêmes, il est également apparu en plein déploiement de la réforme du baccalauréat général et technologique.
Dans ce contexte d’enseignement dégradé, corps professoral comme personnels d’encadrement, organisations syndicales représentatives comme élus des conseils académiques de la vie lycéenne ont fait part au ministre de leurs inquiétudes quant au bon déploiement et réussite de la réforme du baccalauréat, tant pour les enseignants que pour les élèves.
Ils ont été entendus et le ministre a immédiatement pris les mesures nécessaires pour que cette période si particulière impacte le moins possible les élèves dans leur évaluation finale que sont les épreuves du baccalauréat général et technologique.
Elles sont ainsi aménagées :
Le calendrier lié à Parcoursup reste, quant à lui, inchangé.
Ces modalités d’adaptation pour l’année scolaire 2020-2021 uniquement permettent de garantir le caractère national du baccalauréat et maintenir son niveau d’exigence tout en préservant l’esprit de transformation du baccalauréat : permettre à chaque élève de construire un parcours de formation plus adapté à son profil, plus ambitieux et davantage relié aux perspectives de l’enseignement supérieur.