« Je comprends tout à fait la colère qui s’exprime à l’hôpital aujourd’hui. Je la connais, j’en suis solidaire. La réalité de terrain je l’ai vécue, c’est elle qui m’a poussé à m’engager en politique pour changer les choses. » Et les choses, nous entendons les changer : depuis deux ans, nous travaillons à redonner de l’attractivité à l’hôpital public et à rendre du souffle à notre système de santé malade après trop d’années d’inactions.
Cet engagement pour l’hôpital public, le Premier ministre l’a réaffirmé et renforcé avec les nouvelles mesures présentées ce matin. Elles visent à :
L’hôpital public doit beaucoup à ses équipes dévouées et compétentes. Il est donc essentiel de remettre les soignants au cœur de la prise de décision et de consacrer des moyens financiers suffisants pour moderniser l’hôpital.
Dans ce sens, le métier d’aide-soignant sera notamment revalorisé avec la possibilité de débouché en catégorie B, le statut de praticien hospitalier sera réformé et la mise en place de nouveaux protocoles de coopération sera accélérée. Nous devons faire confiance aux équipes de soins.
Pour la première fois, les tarifs hospitaliers ne baisseront pas et seront en hausse jusqu’à la fin du quinquennat pour donner plus de visibilité aux établissements de santé sur leurs ressources. Pour leur permettre d’investir dans le quotidien et d’acheter le matériel indispensable pour le travail des soignants, 1,5 milliards d’euros supplémentaires seront débloqués sur les trois ans à venir et 10 milliards d’euros de dette hospitalière sera reprise par l’État.