Les sujets de bioéthique sont complexes et relèvent de l’intime de chacun. C’est dans ce sens que le processus d’écriture de ce texte s’est voulu innovant en permettant à chacun de s’exprimer sur la société à laquelle il aspirait grâce à une large consultation des Français à travers les États généraux de la Bioéthique.
Les choix que nous avons fait ne sont pas anodins et aucun n’allait de soi. Au cours de cet examen, nous nous sommes collectivement interrogés et par les débats extraordinairement sereins et respectueux que nous avons eus, nous avons fait passer l’intérêt général avant nos croyances personnelles. Les enjeux l’exigeaient. Nous avons posé des limites éthiques au progrès scientifique car ce n’est pas parce que cela est possible, que cela est nécessairement souhaitable.
C’est avec fierté que nous avons ouvert certains droits et consacré certaines libertés : l’ouverture de la PMA pour toutes les femmes est une mesure avant tout d’égalité, soutenue par la majorité des Français. L’accès à une technique médicale ne peut se reposer sur des critères de statut matrimonial ou d’orientation sexuelle. Les familles françaises ont évolué : la PMA pour toutes les reconnaît.
Au-delà de l’ouverture de la PMA, ce texte fait aussi échos à des enjeux sociétaux forts :