La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale organise des auditions en vue de la révision des lois de Bioéthique de 2011 en janvier 2019.
Evènement majeur pour redéfinir les orientations des Français sur le début et la fin de vie, sur la place des questions éthiques dans la société ou encore celle liée à la procréation médicalement assistée (PMA), le citoyen est au cœur du processus de décision. Les Français se sont en effet exprimés au cours des états généraux de la bioéthique, dirigés par le comité consultatif national d’éthique (CCNE).
A la suite de la remise du rapport faisant mention de l’ensemble des positions entendues lors des débats, la commission des affaires sociales a souhaité rencontrer le professeur Jean-François Delfraissy, président du CCNE, afin de partager les expériences sur le sujet.
A cette occasion, je me suis penché sur la question de la PMA pour toutes, promesse forte en faveur de l’égalité des droits. Aujourd’hui, la PMA n’est pas ouverte aux couples de femmes et aux femmes seules. L’ouvrir marquerait un pas vers une plus grande justice sociale. Afin d’en donner une réalité matérielle, un remboursement intégral par la sécurité sociale est nécessaire.
J’ai ainsi posé la question de ce remboursement et de la position de la société sur le sujet au président du Comité consultatif national d’éthique.