« Dans un monde en pleines mutations, la formation est la meilleure des protections. »
L’Assemblée nationale a adopté en première lecture mardi 19 juin le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel.
Ce texte, deuxième volet de la rénovation de notre modèle social, porte des engagements essentiels de campagne pour lutter contre le chômage, créer de nouveaux droits pour les travailleurs, dynamiser notre économie et favoriser la mobilité professionnelle. Il s’engage résolument pour le renforcement de l’apprentissage et de la formation.
Aujourd’hui, il existe une durée d’environ 7 mois entre la perte d’un emploi et l’entrée en formation d’un chômeur. Et il est bien plus simple de se former en tant que cadre que lorsqu’on est moins qualifié. C’est tout l’enjeu de l’article 4, sur lequel Thomas Mesnier est intervenu lors de la discussion en séance publique. Celui-ci simplifie les différents types de formation et favorise les formations innovantes qui font par exemple appel à des séquences d’apprentissage à distance, en situation de travail.
Le projet de loi prévoit aussi une réforme profonde du compte personnel de formation, qui sera désormais libellé en euros pour permettre à chacun de connaitre précisément ses droits et de pouvoir les mobiliser immédiatement.
Préparer notre société au monde du travail de demain et permettre à chacun d’anticiper et de s’adapter aux transformations à venir : c’est désormais chose faite !